Portrait tableau, La fillette à la parure de Corail, Huile sur toile
Ce portrait tableau d’une fillette nous transporte vers le 19e siècle dans une œuvre pleine d’innocence et de mystère. La jeune fille, coiffée de rubans et vêtue d’une robe blanche à fleurs rouges, pose avec une retenue presque solennelle. Ses yeux semblent inquiets, son port figé et sa moue boudeuse laissent entrevoir l’impatience d’une enfant. Autour de son cou, un collier de perles de corail rouge. Une parure luxueuse pour une enfant si jeune que c’en est dissonant. En arrière-plan, un paysage sombre, balayé par un ciel menaçant. Ce tableau classique au premier abord, marque par sa qualité de réalisation et la profondeur qu’il dégage.
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| Matériau | Huile sur toile ovale |
|---|---|
| Epoque | 19eme |
| Thème | Portrait ; enfant; collier |
| Origine | France |
| Style | Portrait ; classique; Romantique |
| Etat | Très bon, restauration professionnelle |
Ce portrait tableau d’une fillette nous transporte vers le 19e siècle dans une œuvre pleine d’innocence et de mystère. La jeune fille, coiffée de rubans et vêtue d’une robe blanche à fleurs rouges, pose avec une retenue presque solennelle. Ses yeux semblent inquiets, son port figé et sa moue boudeuse laissent entrevoir l’impatience d’une enfant. Autour de son cou, un collier de perles de corail rouge. Une parure luxueuse pour une enfant si jeune que c’en est dissonant. En arrière-plan, un paysage sombre, balayé par un ciel menaçant. Ce tableau portrait classique au premier abord, marque par sa qualité de réalisation et la profondeur qu’il dégage.
Le tableau d’enfant au 19e siècle
Si le portrait tableau d’enfant commence à se diffuser au 18e siècle, c’est au siècle suivant qu’il s’impose pleinement. La société romantique découvre une nouvelle sensibilité : l’enfance. Ces tableaux anciens ne sont pourtant pas toujours tendres. Bien souvent, les enfants sont représentés figés, vêtus comme de petits adultes.
Le corail, symbole d’une époque
Dans ce tableau portrait, la parure de corail attire immédiatement l’œil. Au 19e siècle, on voit souvent des enfants parés de ce type de bijoux. La société perçoit alors le corail comme une protection mystique. On lui prête des vertus de force, de vitalité et de santé. Ce corail rouge foncé, très prisé par la cour impériale, provient de Méditerranée. Il était offert aux plus jeunes pour sa beauté et ses propriétés supposées. Ainsi, ce portrait tableau ne montre pas seulement une fillette qui n’a, de toute évidence, pas envie d’être là, mais il raconte une époque.